Et pourtant nous ne pouvons pas mésestimer que se manifeste à travers ces espoirs, le désir confus de changement, d’ouverture à la vie, d’aventure.
L’apôtre Paul nous parle aussi de changement en des termes particulièrement forts : « Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles » (2Co 5:17). Ou encore en Romains 6:4, « Nous avons donc été ensevelis avec lui dans la mort par le baptême, afin que, comme Christ est ressuscité d’entre les morts par la gloire du Père, de même nous aussi, nous marchions en nouveauté de vie. »
Nous connaissons bien les pesanteurs qui nous habitent et nous enferrent dans des habitudes que nous aimerions voir changer; elles ne nous apportent rien, et parfois nous détruisent ou font souffrir nos proches; dans le même temps, elles nous semblent intangibles au point de nous faire douter de la réalité des paroles de l’apôtre.
Pourtant ces mots ouvrent une vraie espérance et un avenir, ils nous disent un changement qui n’advient pas « à la force du poignet », mais un don gratuit, inimaginable, surabondant de Dieu. Venu au secours de notre faiblesse, il a pris en charge ce qui nous enferme sur nous-même et nous ouvre un nouveau possible. Alors, abandonnant les bonnes résolutions qui mobilisent toute notre volonté propre, ce début d’année pourrait être le temps pour nous ouvrir humblement à ce don, en croyant simplement et résolument Dieu en ce qu’il nous dit.
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